Julien Dunilac dresse ici subtilement un
autoportrait du poète qu'il compare à un
garde forestier. Si le rôle du garde forestier
est de préserver l'intégrité des espaces
naturels, le rôle du poète serait de préserver
notre paysage intérieur trop souvent
soumis aux valeurs éphémères de l'utilitaire
quotidien. C'est pourquoi, chaque poème
semble parler à travers la bouche d'un
secret qui rayonne en tout sens et fuit les
évidences qui nous sont offertes.
Pierre Schroven