Monique Jouvancy convoque ici la mémoire
de son père et celle de ses années d'enfance au
sein d'une famille de cheminots. Son style
caractérisé par un lyrisme discret, tout en
sobriété, excelle à évoquer ces années d'avant
l'eau courante et le téléphone automatique.
Tout un monde disparu resurgit sous nos yeux,
raconté par une fillette qui s'applique à
concrétiser les aspirations de son père à la
réussite sociale. Un beau chant d'amour filial,
doublé d'une forte évocation de ce pays d'où
nous venons.