Le musée de la Torture fait la fierté et la fortune des habitants de Reboul. Comme chaque été, la petite ville organise des festivités sur le thème de la torture, pour la plus grande joie de la foule et des touristes. Et pour le plaisir, aussi, des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique qui participent comme figurants au défilé historique. L'un de ces pensionnaires, Ursinal Luccombo, soupçonné d'être un tueur psychopathe, voit là l'occasion d'être sorti un moment de la chambre où il est relégué, et de croiser le regard de Marie Belhomme, la fille d'un riche commerçant... Une succession de meurtres va affoler la préparation de la fête et son déroulement. La plupart de ces meurtres sont commis avec une hache exposée au musée et ayant appartenu à Geoffroy le Tordu. L'enquête dévoilera, au fil d'un suspense tendu, les singularités des habitudes et des mœurs rebouloises.
C'est une intrigue policière tressée avec habileté qui, cette fois, est mise au service de la philosophie loufoque de Franz Bartelt. Le style, impeccablement cinglé, se fait ici l'instrument d'un crime délicieux contre les convenances.