Le grimoire de Saturne
Selon la Tradition, les étapes du Grand Oeuvre d'alchimie se trouveraient, gravées sur les murs de certaines cathédrales, en des fresques discrètes accessibles à tous, mais ayant un sens caché, compréhensible aux seuls « initiés », et aux « quêteur d'absolu ».
Ce qui avait fait dire à Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris : « Comme la Vierge Marie miséricordieuse étend son bleu manteau pour accueillir ses enfants, la cathédrale s'ouvre à tous pour offrir généreusement l'abrégé le plus satisfaisant de la Science Hermétique ».
Les alchimistes au Moyen Âge se rencontraient sur le parvis de Notre-Dame le jour de saturne (samedi), soit au grand porche, soit au portail Sainte-Anne devant la statue de Saint-Marcel, soit à la petite porte rouge de la rue du cloître Notre-Dame, décorée d'étranges salamandres...
Dans ce roman, l'auteur nous emmène à la rencontre d'un maître d'oeuvre qui fut, dit-on, l'architecte de la Tour Saint-Jacques à Paris, et qui fut initié à l'Art Royal par un bien curieux vieillard qui lui donna un grimoire au coeur d'un secret détenu par les membres d'une mystérieuse confrérie : les Frères de la Rose.