On connaît le mot de Schiller : «L'homme n'est pleinement
homme que quand il joue.» Il s'applique au bridge on ne peut
mieux. Ce jeu, apparu sous sa forme primitive en Turquie et au
Moyen-Orient, s'est d'abord répandu, sous le nom de whist, en
Angleterre, en France et aux États-Unis, avant de s'imposer
dans le monde entier.
Rien de plus simple que ses règles. Mais, pour cette raison
sans doute, rien de plus subtil. Quatre joueurs sont associés par
deux autour d'une table. Chacun possède treize cartes.
La première partie de l'ouvrage est consacrée aux enchères,
c'est-à-dire à la façon dont chaque équipe s'exerce à déclarer
le contrat qu'elle escompte réaliser. Ce contrat consiste en un
certain nombre de levées - le maximum étant naturellement
de treize, c'est le «grand chelem». La seconde partie expose en
détail la manière dont le déclarant - c'est-à-dire le bénéficiaire
du contrat - doit s'y prendre, en association avec le jeu de son
partenaire, pour réussir son pari. Et la manière dont doivent
agir ses adversaires pour s'y opposer.
Les 210 leçons du livre obéissent à une progression destinée
à accompagner les progrès des joueurs. Chacune se compose de
deux parties de difficulté distincte et est suivie d'exercices dont
les solutions se trouvent en fin de chapitre.
Ouvrage d'initiation, mais aussi de mouvement, ce Guide du
bridge a pour ambition d'être, pour ceux qui méconnaissent le
jeu, un manuel d'enseignement et, pour ceux qui le pratiquent
déjà, un livre de perfectionnement.