La débâcle économique mondiale, précipitée par la défaillance massive du crédit hypothécaire aux États-Unis, marque la fin d'un cycle et pourrait annoncer celle d'une époque. Tandis que les circuits financiers implosent, gestionnaires et gouvernants comptent bien faire payer l'addition aux pauvres.
À contre-courant du discours économique ambiant, Paul Mattick souligne, dans ce bref rappel aux réalités, qu'une politique interventionniste ne suffira pas à résoudre les épineuses contradictions que la panique financière a révélées à tous.
Car c'est la logique même de la quête du profit qui, de fuite en avant en fuite en avant, est arrivée à son point d'explosion. Tant que les êtres humains ne sauront pas la dépasser en actes, les aberrations du système s'aggraveront, ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales.