Un jour au marché, le grossiste de Mendleman refuse d'acheter ses tapis parce que son stock est, dit-il, trop important. La femme de l'artisan est sur le point d'accoucher : c'est la catastrophe. Lui qui était un artiste dans l'âme, tantant de saisir dans ses tapis brodés à la main la magie d'un lever de soleil ou d'une scène de rue, est soumis à la dure loi du marché. Dans ce remarquable roman graphique. Sturn dresse un portrait magnifique des communautés juives de l'Europe de l'Est au début du XXe siècle.
Le Jour du marché est aussi un conte moral, qui montre à quel point de nouvelles forces sociales et économiques peuvent effectuer une vie.