Le Journal d'un fou suivi du Portrait et de La Perspective Nevsky
« Tout ceci vient, je crois, de ce que les gens se figurent que le cerveau de l'homme est logé dans son crâne ; pas du tout : il est apporté par un vent qui souffle de la mer Caspienne. »
Comment Poprichtchine, petit fonctionnaire du ministère qui taillait sagement des plumes pour Son Excellence, a-t-il pu sombrer dans la folie ? Son coup de foudre pour la fille de son supérieur, dont la voix de canari le bouleverse, semble annoncer son déclin. Puis viennent les hallucinations auditives et visuelles sur la conversation de deux petits chiens et sur les lettres qu'ils échangent. Enfin, sa conviction d'être Ferdinand VIII, roi d'Espagne, le conduit tout droit à l'asile...
Dans « Le Portrait » et « La Perspective Nevsky », des personnages rêveurs et déracinés connaissent eux aussi un destin déchirant.
À travers ces trois nouvelles,
Gogol
brosse le portrait brillant et singulier de personnages souvent empreints d'angoisse.