Huit vues du Japon, comme autant d'esquisses intimistes de sa chair, pour dire ce lieu lointain de l'absence, à lui-même et au reste du monde.
Huit tableaux de ces terres décentrées et flottantes, qui descendent très droit, entre trois ou quatre eaux.
A-t-on vraiment existé dans ces villes, quand tout a disparu et peut disparaître encore, sans autres raisons que le temps qu'il fait et l'absence de nuages, un matin ?
Les hommes vivent et disparaissent, mais aussi les choses, effaçant leurs traces.
On veut croire qu'ils renaissent.
Rien n'est moins sûr.