Son nom n'était pas Gengis Khan. Il s'appelait Temudjin.
Il a fondé le plus vaste empire de toute l'histoire de l'humanité : à son apogée, l'empire mongol s'étendait de l'extrémité de l'Orient, en Corée ou au Vietnam, jusqu'aux marches de l'Europe occidentale, en Pologne ou en Hongrie. Il englobait la Chine, l'Afghanistan ou l'Iran. Toute une année était nécessaire pour le parcourir d'une frontière à l'autre.
Cet incroyable bâtisseur d'empire reste évocateur de temps sauvages, de barbarie et de massacres. Pourtant, ce conquérant dont on ne connaît ni le visage, ni la sépulture, était bien davantage qu'un cruel Moloch assoiffé de sang humain. Il n'a jamais su lire ni écrire. Mais le premier, il a organisé le commerce international et créé une monnaie universelle. Le premier, il a défendu les droits des femmes. Le premier, il a proclamé le respect de toutes les religions.
L'héritage de Temudjin, alias Gengis Khan, est bien plus complexe qu'on ne le croit...