« Le livre, derrière la dune, ne peut-il pas être lu comme une allégorie ? Sánchez Robayna lui-même nous invite à suivre cette voie pour découvrir " le livre de la vie " comme l'enfant essayant de lire dans " le syllabaire du ciel " ou encore à tourner les pages du " livre de la lumière ". Chemin de la connaissance, étapes d'apprentissage, contacts avec d'autres cultures, tout cela constitue l'approche naïve d'une expérience plus profonde, enracinée dans une constante sensibilité à la perception du temps. Ne faut-il pas voir dans ce long poème, au-delà de ce qui est tangible, visible ou encore prescriptible, le désir de construire une présence de la perte ? »