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En 1939, devant les menaces de guerre, les musées de France fermaient leurs portes. Comme la Belle au Bois dormant, le monde des images, en sommeil, cessait d’appartenir à la vie vivante. Placées dans des caisses ou recouvertes de bâches, les œuvres d’art étaient dispersées dans des châteaux perdus, loin des villes. Bien vite, ces châteaux se trouvèrent sur la route de la guerre. La plupart d’entre eux furent abandonnés pour de nouveaux refuges, souvent abandonnés à leur tour. Et l’histoire de ce sauvetage est le récit d’une interminable randonnée à travers la France, de château en château, énorme partie de cache-cache dont l’enjeu était immense. J’ai eu la chance de faire partie de l’équipe qui accompagna les chefs-d’œuvre en exil tout au long de la guerre et j’ai voulu écrire la chronique de cette aventure avant que mes souvenirs soient tout à fait effacés. On verra comment notre trésor put être ramené intact à Paris. A l’ombre des chefs-d’œuvre, sur le plan quotidien et familial, nous menions une vie de château farfelue, plus sordide que magnifique, romantique à souhait, faite d’angoisses, de soucis démesurés, de petites privations et de petits bonheurs, vie exaltante aussi à cause de notre bienheureuse responsabilité. Cette histoire finit bien. Elle s’acheva pour nous en 1946 avec l’exposition de la Peinture française, au musée du Petit-Palais dont mon mari, André Chamson, était devenu le Conservateur.