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On dit volontiers qu’on ne peut parler de son enfance que dans un âge très mûr. Je ne crois pas que cette façon de voir soit juste. On peut en parler fort bien avec des nuances variables à n’importe quel moment de la vie. (C’est une opération où le cœur est toujours mêlé). D’ailleurs on peut être vieux à trente ans, et jeune à soixante. L’esprit des hommes a souvent un âge de fantaisie. Enfin, d’assez près ou d’assez loin, il faut revenir en arrière. J’avais songé à intituler cette collection "Revenir en arrière". Mais ce titre manquait de précision. On peut désirer revenir en arrière (sans y parvenir) pour beaucoup de raisons qui n’ont pas toutes pris naissance dans notre collège d’autrefois. Tel qu’il est actuellement, notre titre est assez net. Il s’agit du passé de notre enfance et de notre adolescence : de nos mémoires de cette époque-là. C’est un sujet qui n’est pas facilement épuisable. On pourrait parfaitement admettre qu’un nouvel ancien élève écrivît le « livre de son lycée » de dix ans en dix ans. Ces ouvrages seraient les témoignages d’un temps déterminé et ne se répéteraient pas entièrement. Chaque homme a une vue un peu particulière. Si cette vue n’est qu’assez peu differente de celle du voisin, cette petite différence — qui représente la personnalité de chacun — peut néanmoins avoir un intêret profond. Tous les mémoires ne se ressemblent pas. Toutes les lettres d’amour ne sont pas pareilles. En créant cette collection, nous avons voulu nous contenter d’un seul livre par lycée. Livre qui fera date. (Dater ne signifie pas être démodé). Vous y trouverez sans doutes les impressions qu’ont éprouvées et que peuvent éprouver tous les élèves anciens et futurs. Mais bien des pages sont « extra scolaires ». Le sujet est si bien dépassé par les écrivains qui nous ont donné leur collaboration que vous prendrez plaisir à votre lecture, même si vous n’avez jamais pénétré dans le collège dont il est question. Ces petits ouvrages sont des divertissements littéraires, et des divertissements utiles : ils grouperont des amis et d’anciens amis autour d’un lieu et d’une idée. Lorsqu’on croit que le passé vieillit trop (ou lorsqu’on en est sûr) on finit, — dans un moment d’amertume, et, peut-être, pour rire un peu avec soi-même — par se demander s’il a bien existé réellement. Si l’on rencontre, à ce moment, un camarade de collège, on ne doute plus que ce passé ait existé : le camarade en est la preuve vivante. J’ai voulu que chacun de ces livres nous donne une pareille sensation de certitude réconfortable : qu’il soit le passé redevenu palpable ; qu’il représente enfin le camarade à la fois vieux et pourtant nouveau qui nous a rajeuni.