Le fil rouge de ce conte des temps modernes, où l’on demeure dans le for interne du héros, réside dans sa volonté (et son refus, peut-être, en même temps) de renoncer au monde des rêves et à l'irresponsabilité (au sens éthique du mot) que ce monde préserve, afin d'accéder à "l'âge adulte". Dès les premières pages, une plaisante sensation de légèreté, de fantaisie, - les descriptions d'architectures urbaines semblant issues de l'esprit d'un fumeur d'opium -, qui nous tient jusqu’à sa chute brillante.