Le mal d'enfance suivi de le fruit dont l'ombre est la saveur
Maintenant, je m'occupais plus régulièrement de mon livre que je voulais plus vrai, plus réel que moi. Je me sentais plus à mon aise dans ses mirages que dans le temps qui ne m'avait été donné que souillé de mes incertitudes. Je rêvais que le langage serait l'oeuvre de chair. J'aurai des paroles de pierre et des paroles de pluie et des paroles d'odeur. Chaque chose devait entrer avec sa nature dans ma foi en un ordre nouveau, la vie de demain et sa nouvelle idée de l'amour.
J. B.