Le mal qui vient
La fin du monde est pour demain
Il n'est plus temps, désormais, d'espérer empêcher, par une sorte d'ultime sursaut collectif, l'anéantissement prochain de notre monde. La fin de l'humanité semble devenue aussi inéluctable qu'imminente.
Il va alors devenir de plus en plus tentant de jouir en hâte de tout détruire : si tout est perdu, à quoi bon ? La tentation du pire, à certains égards, anime d'ores et déjà ceux qui savent que nous vivons les temps de la fin. Sous ce jour crépusculaire, le Mal, la violence et le sens de la vie changent de valeur et de contenu. Entre argument philosophique et farce sinistre, Pierre-Henri Castel explore, dans cet essai percutant, quelques-uns des paradoxes nés de ce nouvel état de fait.