Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
C’est sans doute une imprudence, pour un linguiste, de vouloir parler du langage à des philosophes, ou même à des apprentis philosophes. En effet, la linguistique s’est constituée en partie aux dépens de ce qui était la philosophie du langage il y a cent cinquante ans. Il reste de ce point de départ une espèce de contentieux : de la part des linguistes, beaucoup de défiance vis-à-vis de la philosophie, et de la part des philosophes, jusque très récemment, beaucoup d’incuriosité vis-à-vis des résultats de la linguistique d’après 1930. Cette situation n’est pas bonne en soi. On peut donc penser qu’aujourd’hui cette imprudence est nécessaire : la linguistique a atteint sur bien des points un niveau de technicité, voire de scientificité, qui fait qu’on ne devrait plus guère pouvoir philosopher sur le langage comme il y a cinquante ans, à partir de l’introspection, ou du sens commun, ou de seules lectures philosophiques. Le présent volume a d’ailleurs moins la prétention d’aller rivaliser avec les philosophes sur leur propre terrain (celui des questions qu’ils se posent spécifiquement sur le langage) que l’intention avouée de les attirer sur le sien : celui où la linguistique actuelle exprime ce qu’elle pense et croit savoir du langage. Cette attitude est dictée par la conviction, comme on vient de le dire, qu’il n’est plus possible de parler philosophiquement du langage sans une solide information linguistique — il faudrait même aller jusqu’à dire : une solide culture linguistique. C’est pourquoi le petit livre qu’on présente ici ne sera pas une introduction générale ni un manuel ; ce qu’on a voulu, au contraire, c’est mettre des lecteurs philosophes au contact de problèmes linguistiques concrets, choisis parmi ceux qui sont centraux, pour prendre une vue correcte de la démarche linguistique actuelle.