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En mai 2004 le Président Bouteflika a interdit la tenue d'une
conférence sur le massacre de Melouza.
Sur cette question le CREAC (Centre de recherche et d'étude sur
l'Algérie contemporaine) qui a déjà publié un numéro spécial sur ce
drame a estimé nécessaire et indispensable de consacrer un livre où les
faits rapportés dans la presse française et internationale et les
documents officiels, sont replacés dans leur contexte et dans l'histoire
de la Révolution algérienne.
Si la majorité des historiens et hommes politiques n'ignorent pas
cette tragédie, leurs interprétations restent toujours partisanes, comme
Jacques Simon l'établit à partir des études faites sur vingt-six auteurs
algériens et français.
Dans sa conclusion il montre bien que la tuerie de Melouza
s'inscrit dans la chaîne des massacres organisée par le FLN pour
éliminer le MNA (Mouvement National Algérien), et devenir le seul
interlocuteur de la France.
Dans le débat ouvert sur l'écriture d'une histoire sans tabou de la
guerre d'Algérie, et pour aller dans le sens du Président Ben Bella en
1982, on ne peut occulter les pages sombres de celle-ci.
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