Il y a dans la vanne une fulgurance qui fait de la moquerie
un missile qui atteint son but avant que celui, visé, ait pu
dire ouf, et qui le laisse sur place, KO. La vanne tient de
l'uppercut. Elle ne laisse aucune chance. Ni à celui à qui
elle est destinée, ni au public, qui ne l'a pas vue venir,
n'en revient pas et rit. Toujours aux dépens d'une cible :
la mère juive, le bourgeois, le militaire, la blonde, le jeune,
le vieux, le Belge...
Des vannes célèbres, des vannes d'auteur, des vannes
méconnues. Sébastien Bailly les épingle tous, avec
le meilleur.