Je chantais souvent pour mon petit frère. Il adorait ça.
Pour lui, j'étais le meilleur chanteur du monde.
Mais je ne voulais pas chanter dans les grandes occasions.
J'avais six ans et on préparait un spectacle pour la fête
de l'école. Sur une vraie scène. Avec de vrais projecteurs.
J'ai dit à la maîtresse que je ne voulais pas.
«J'ai une idée, a-t-elle répondu. Tu pourrais rester assis
sur le côté de la scène et te lever uniquement pour dire
que c'est terminé. Ça ira très bien !»