En Italie, dans les années 1348-1355, à l'époque de la grande peste de Florence et du Décaméron. Le Menteur, Giuseppe Emanuele Pagamino, herboriste et médecin ambulant vieillissant, a la langue si bien pendue qu'il ne peut s'empêcher d'embellir la triste réalité.
Pilleur de tombeaux à ses heures, il veut à tout prix se procurer le seul ingrédient qui lui manque pour concocter l'élixir de l'immortalité: une rognure de l'ongle du Malin. Accompagné d'Arturo, un simple d'esprit philosophe recueilli à Florence, Giuseppe se rend à Lucques où un bâtard de Satan doit être brûlé sur le bûcher par l'évêque Agostino, qui aspire à la papauté.
Soupçonné de sorcellerie, Giuseppe est emprisonné sous la cathédrale par l'évêque et son bourreau. Par miracle, il prend le large. S'ensuit une poursuite rocambolesque, peuplée de moines superstitieux, de soldats bornés, d'aubergistes cupides, de sorcières, d'abbesses, de jeunes filles à marier et de prostituées.
D'aventures en anecdotes, Guiseppe mène son bonhomme de chemin, et par là même, suit malgré lui le fil d'une prédiction...
Alors que la Mort rôde à chaque page, Le menteur d'Ombrie est écrit avec une verve incomparable. Voici un fabuleux roman, luxuriant, baroque, et ô combien anti-conformiste.