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Le colportage, qui connut en France son âge d’or au XVIIIe siècle, n’est pas mort avec l’avènement de la société industrielle. Jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il se maintiendra dans certaines régions isolées. Étienne Bon fut l’un de ces derniers messagers des campagnes. Né en 1902, en Savoie, au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne, il a mené, enfant, une vie rude, dans un pays où élevage et cultures vivrières sont à la base de l’économie, mais où le colportage constitue un appoint indispensable. Aussi, à dix-sept ans, à l’exemple de son père, il entame sa première tournée, et c’est dans le département de la Drôme qu’il opérera, visitant fermes et hameaux à l’écart des grands axes. À raison de deux tournées de deux cents kilomètres par an, il sillonne le pays de mi-novembre à fin avril, avant de retourner en Savoie pour les travaux de la ferme. La tournée se fait à pied, la balle de soixante kilos sur le dos, sorte d’armoire en bois équipée de tiroirs, contenant de la mercerie, du linge, du savon, des couteaux, des almanachs, marchandises qu’Étienne Bon achète à crédit à Romans ou à Bourg-de-Péage. La tournée s’arrêtera en 1934, année où il se marie et ouvre une épicerie à Romans. Après la guerre, il travaillera dans diverses fabriques de chapellerie et de chaussures. Il meurt en 1980. Rolande Bonnain et Jean-Claude Bouvier, qui ont interrogé Étienne Bon, et sont retournés avec lui sur les lieux mêmes de ses tournées, nous donnent à voir, avec ce témoignage, la vie quotidienne, les distractions, les parlers d’une société paysanne aujourd’hui disparue.