« Je marche et ma marche est devenue une écriture. J'écris sans structure parce que la vie - il faut bien l'avouer - est dépourvue de structure préétablie et que seuls les musées donnent l'illusion d'un ordre, d'un classement, d'un net enchaînement des causalités.
Je marche et j'écris en accumulant, en me disant que je comprendrai plus tard et qu'alors je charpenterai mon projet. J'écoute les vibrations souterraines du musée, je regarde, je m'emplis.
[...]
J'avais oublié que monde a désigné la pureté avant de définir un ensemble de personnes de qualité et - par métonymie - notre entière planète. Le monde s'oppose à l'immonde, comme le noble s'oppose à l'ignoble. »