Le monde ne va pas si mal décrit la destinée de Karim, médecin libanais ayant vécu et participé à la révolution libanaise qui a commencé en octobre 2019.
Ce roman est aussi l'histoire d'amour de ce médecin avec une femme irakienne de la communauté yézidie, Nariman, qui fut déplacée dans son pays, après le drame et le génocide vécus par les Yézidis en 2014.
Les deux personnages principaux ont des caractères totalement différents. Karim, de tempérament optimiste, essaie de montrer à Nariman l'évolution positive du monde et les signes prometteurs qu'il entrevoit, l'incitant ainsi à sortir de son traumatisme et du marasme de sa vie.
Leur amour, au départ impossible, vu la différence d'âge, ainsi que leurs religions et cultures différentes, est peint avec sensibilité et intelligence.
Ce roman est porteur d'espoir. Il tend à mettre en perspective que l'état du monde, malgré toutes les vicissitudes, ne va pas si mal et qu'on peut toujours surmonter les épreuves.