24 avril 2022. L’inimaginable est arrivé. Éric Zemmour est élu président de la République. Il bat Emmanuel Macron de... 86 000 voix. L’écart le plus faible lors d’une élection présidentielle. Les Français sont sous le choc. Le monde entier aussi. Le 2 mai, Éric Zemmour est investi dans la salle des fêtes de l’Élysée devant le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius. L’ancien journaliste du Figaro rayonne. Dans quelques jours, il va nommer Laurent Wauquiez Premier ministre. Commencent les difficultés : la haute fonction publique – préfets, ambassadeurs – traîne des pieds pour appliquer les directives du gouvernement. Le monde culturel se rebiffe. Des lois sécuritaires sont votées..., souvent censurées par le Conseil constitutionnel. Les expulsions de clandestins se multiplient. Des mosquées continuent d’être fermées. Plus de pitié pour les jeunes délinquants récidivistes. La justice cogne. Les promesses semblent être tenues : recrutement de 10 000 policiers. Suppression de l’aide médicale de l’État. Préférence nationale pour les emplois. L’opinion apprécie. Enfin, la France de l’ordre. Un symbole : en politique étrangère, elle se rapproche de la Russie de Poutine. Au bout d’un an, le temps des désillusions. La délinquance remonte. Le chômage s’envole. Les banlieues s’agitent. Les syndicats reprennent de la vigueur. Le mécontentement s’installe. 18 mois après son arrivée au pouvoir, Zemmour tente un coup de poker : il dissout l’Assemblée nationale...