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Entre poème et roman, au lieu d'un alliage, Alain Jouffroy a-t-il trouvé (ou cherché, ou choisi) un autre terme ? Je le croirais, pour ma part. Il s'agit, on le verra, d'une correspondance sans réponses. Un homme écrit à une femme aimée.
Que veulent-elles de nous, ces lettres ? Elles relatent une tragédie, le mot pris dans son acception classique. Tous les personnages de la tragédie sont là. Le confident d'abord : l'auteur des lettres. Le choeur, ensuite : les mondains, qui acclament le héros, puis le jettent aux enfers. Ce sont les indemnes. Voici les autres, les victimes : l'amant, la femme, le mari. Enfin, les manifestations de l'irrémédiable. La folie prend ici sa forme quasi constante : celle de l'amour. Le destin : dès les premières pages, le héros sait qu'il vit " en état d'immanence ", quelque chose va arriver, inchangeable dans son cours. Un homme averti en vaut deux, mais le destin est mille.
Il y aura, naturellement, mort d'homme - et plus encore : mort d'un espoir, mort d'un salut entrevu.
Le livre pourtant n'aurait pas ce ton singulier si le témoin ne témoignait que d'une tragédie. Or, il témoigne pour accuser. Et il accuse - honneur lui soit rendu - les accusateurs... Ici, peut-être, apparaissent plus claires la tentative et la réussite d'Alain Jouffroy. Mais nous ne parlerons pas de morale : on ne prononce jamais ce mot sans déjà nuire à la révolte qui le fonde.