« Le dessin me rend jaloux, la narration me rend encore plus jaloux, et les aquarelles me foutent en rogne ! À mon avis, Glyn est le meilleur dessinateur anglais du moment. Quand je dessinais des BD au début des années 70, il n'était question que de testostérone, de flingues et de gros seins. Je suis ravi de voir qu'aujourd'hui, les bandes dessinées font autant partie de l'univers de l'art que tout ce qu'on peut voir à la Tate Modem. Ce livre en est le parfait exemple.
Le Nao de Brown est une sorte de rencontre entre Hermann Hesse et Norman Rockwell pour un week-end de peinture à l'aquarelle ! Le résultat est tout simplement magnifique. »
Jamie Hewlett
Nao Brown souffre de TOC, mais pas de ces manies consistant à se laver les mains sans arrêt ou à tout ranger qui font rire les gens. Non, Nao a de violentes obsessions morbides, et ses pulsions se traduisent par des rituels mentaux invisibles.
Elle travaille à temps partiel dans un magasin de jouets de designers tout en essayant de faire décoller sa carrière d'illustratrice. Elle est toujours à la recherche de cet amour insaisissable : l'amour parfait. Et quand elle rencontre l'homme de ses rêves, elle s'aperçoit... que les rêves peuvent être un peu étranges.
Les exercices de méditation de Nao sont une tentative pour apaiser son esprit et ouvrir son coeur. Grâce à eux, elle se rend compte finalement que tout n'est pas noir ou blanc. En réalité, tout est plutôt... marron.