En ce temps de détresse, le nom de Dieu est utilisé pour cautionner le pire et justifier l'injustifiable. Comment alors manifester son vrai visage, celui du Dieu qui s'est révélé en faisant alliance avec l'humanité ? Plus que jamais, il importe de parler de l'Esprit Saint, qui reçoit dans l'Évangile le titre de Paraclet - mot grec qui signifie à la fois le défenseur et le consolateur. Sans lui, aucune vie en plénitude n'est possible. Car l'Esprit permet de mettre en oeuvre une dimension essentielle à la vie humaine : la contemplation, la recherche passionnée du visage de Dieu, au-delà de toute représentation.
Nourri d'une lecture attentive des Écritures, le propos de Jean-Michel Maldamé souligne combien, à sa manière, le christianisme est une religion de l'Esprit.