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Tristan Cabral est le poète qui avance avec des réserves de colère et de lucidité — ce qui l'empêche de tomber —, laissant derrière lui son visage, ses illusions. Il a peuplé son regard — sa mémoire — de l'agonie du monde. Il dit, dans sa traversée du temps, qu'il vit à des siècles de lui-même, à des océans de sa naissance. Tristan Cabral est de ces poètes qui arpentent, dans la solitude, les territoires de la douleur et du silence. Il marche à l'infini, désignant sa demeure loin des hommes défaits, dans les forêts visionnaires qu'il hante. C'est un voyageur. Chaque pays est une mémoire, chaque visage rencontré est une blessure ; il n'a plus de repères : Tous mes pays s'égarent dit-il. Il se demande où trouver une demeure humaine où nous pourrions laisser parler les peuples de notre âme. Mais, chaque voyage est une halte, une pierre nue sur laquelle il dépose les jours qui crépitent, comme des astres sur la cendre. Il va, étranger parmi les hommes, recueillant les oiseaux aveugles de son enfance, buvant l'eau des noyés, ses frères, ses doubles jusqu'à l'obscur, jusqu'à l'extrême exil. Extrait de la préface de Tahar Ben Jelloun