L’été de 1875 laissera de profonds souvenirs dans la ville de Dijeux.
Le grand soleil et le ciel bleu n’ont jamais été plus resplendissants au fond de ses rues, et ses clochers montaient au milieu de l’azur avec une sorte d’allégresse.
Le mois d’août mettait en fièvre cette ville si calme, aux rues ondulantes et blanches, gaiement teintées de verdure par les arbres de ses jardins. Un frémissement d’activité, une agitation de fourmilière laborieuse, un fourbissage général, le branle-bas d’une fête tenait tout le monde en mouvement.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.