Le phylloxera est le plus terrible et le plus crue ! des ennemis qui aient jamais attaqué la vigne.
Il ne se contente pas de la faire souffrir, d’amoindrir, de gâter où môme de supprimer momentanément sa récolte, il la détruit.
Ce n’est pas une maladie, comme la pyrale et l’oïdium, qui ont laissé de si fâcheux souvenirs, c’est la mort.
La mort épidémique se communiquant de cep à cep, vigne à vigne, de pays à pays, marchant assez lentement, mais sûrement et ne laissant après elle que du bois desséché et des racines pourries.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.