Ces trois textes (les deux premiers datent de 1933-1934,
l'auteur à vingt-cinq ans ; «Le Primat» de novembre 1946)
inédits en volume, inaugurent une recherche sur la perception
et restent encore la meilleure introduction à l'oeuvre de
Maurice Merleau-Ponty dont le dernier écrit sera L'OEil et
l'Esprit.
Forme instable de la présence et du temps, la perception est
ce don singulier du voyant où le visible se fait vision, où le
monde se donne à lui-même un point de vue, nous-mêmes.