«Il y avait eu des signes avant-coureurs la veille au soir,
mais durant la nuit la situation s'était encore aggravée.
Pendant que Preising dormait, l'Angleterre sombrait.»
Amateur de pantalons en velours et de mocassins rutilants,
Preising n'a guère l'âme d'un aventurier. Dans un luxueux
club au coeur du désert tunisien, le voici contraint de côtoyer
une horde de traders londoniens venus célébrer un mariage
dans une débauche d'alcool et d'argent. Au lendemain d'une
nuit de fête, la panique se propage à la vitesse de l'éclair :
la Grande-Bretagne aurait fait faillite. Soudain ruinés, les
golden boys perdent toute retenue. Du maître-nageur aux
dromadaires, nul n'échappe à leur folie destructrice.
Conte philosophique, roman de la crise économique,
comédie de moeurs, Le Printemps des barbares est avant tout
une formidable satire de notre époque.
«Remarquable.» The New York Times