Comment les physiciens, qui comptent pourtant parmi les scientifiques
les plus durs, ont-ils pu perdre leur sens critique au point d'admettre
les conséquences de la mécanique quantique aussi contraires
à toute logique que la complémentarité ou la non-séparabilité ?
Revenons en 1905, année où Einstein a énoncé les deux formules
- E = mc2 et E = hv -, que tout le monde admet depuis un siècle.
La première, issue de la relativité - une théorie réaliste et continue
qui a précisé les principes de localité et de causalité -, a conduit
à une nouvelle interprétation de la masse et de l'énergie.
La seconde, à l'origine de la mécanique quantique - une théorie
opératoire qui a introduit la discontinuité et remis en question localité
et causalité -, a conduit à la discrétisation de l'énergie et au photon.
Deux conceptions opposées, que la théorie des cordes est incapable
de concilier. Avant de chercher une superthéorie, ne peut-on expliquer
plus simplement les bizarreries quantastiques comme l'un des paradoxes
de la relativité ?