Dans cette pièce, l'ironie féroce de Thomas Bernhard atteint son comble. Un vieux philosophe hypocondriaque apprend qu'il va être nommé docteur honoris causa par l'Université. Cloîtré dans sa chambre en attendant la visite des universitaires, il se comporte en tyran domestique et persécute sa femme de chambre pour tromper l'ennui.
« Le monde est un cloaque...
Ce cloaque doit être vidangé
Mais si nous vidangeons complètement le cloaque
C'est le vide »
Traduction de l'allemand par Michel Nebenzahl