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« Marie s’assit sur une chaise et serra autour d’elle sa robe de chambre. Elle avait un peu froid et un peu chaud, aussi. Elle n’aurait jamais dû raccrocher si vite. Réflexe stupide de bonne éducation : on n’écoute pas aux portes, on ne montre pas du doigt, on ne se mêle pas des affaires des autres. Quand on surprend une conversation téléphonique qui ne vous est pas destinée, on raccroche vite ; ce qu’elle avait fait. Un peu trop tôt. Et un peu trop tard. Marie se leva. Elle allait vite savoir. Fabien allait lui donner la clé de ce mélo. Une farce peut-être. De mauvais goût. Mais elle ne connaît pas tous les amis de Fabien. Cette Myriam, ce Christophe, des noms inconnus, une histoire absurde... Sûrement tout cela ne les concernait pas. Tout à coup, elle eut comme un éclair brutal dans sa tête, une image de lumière et de menace : un atelier rempli de tableaux et de plantes vertes, un immense lit perché sur une loggia, un couple qui s’aime, il est six heures du soir et une obscurité dorée enveloppe les deux corps réunis. Un de ces corps ressemble à Marie. La jeune femme secoua la tête et l’image se dissipa. Elle était dans son bureau, dans son appartement, c’était un dimanche matin et les voix des enfants résonnaient au fond de l’appartement. Son mari avait dû se rendormir après cet étrange coup de téléphone. Elle allait lui parler et son cœur se dé-serrerait doucement, gentiment — à trente-huit ans, après seize ans de mariage, elle n’allait pas faire des scènes — elle interrogea : qui est cette Myriam ? » Nous saurons, bien sûr, qui est Myriam, et comment son passé va bouleverser le quotidien trop bien construit de Fabien et de Marie. Et la voix de Marie, celle qui nous parle, généreuse et obstinée, ne cessera de nous poursuivre.