Croyant à un idéal critique qui puisse rendre justice à
l'oeuvre d'art et devenir oeuvre à part entière, Olivier Larizza
revient sur les écueils de la critique moderne et post-moderne.
Il démonte notamment les mystifications héritées de l'ère structuraliste
et d'une certaine recherche théorique, dont les pratiques
s'imposent encore largement au sein de l'Université et dans
l'enseignement des lettres.
A l'heure où le débat s'est alangui, où la critique semble
se trouver dans une impasse, l'auteur s'interroge sur la raison
d'être de la discipline : percer le secret des oeuvres. Or «l'énigme
qui gît entre les lignes, ce reliquat scintillant, comme il
l'appelle, nous accule aux limites de l'explication et nous pousse
à envisager un autre mode de pensée et d'écriture». C'est cette
autre approche que propose le présent livre.
Un essai brillant, qui renouvelle la réflexion et serait utile
à bien des professeurs, des étudiants et des journalistes littéraires.