Depuis Chimbote, ville côtière du Pérou, aux côtés d'un peuple désorienté par la cruauté du capitalisme, José María Arguedas décrit les bouleversements d'une époque, la fin d'un monde où sont emportés les humains et la nature.
C'est une oeuvre totale, un roman testamentaire entre journaux et récits où l'on chemine avec la mort. La violence dépeinte y est aussi la tragédie d'un auteur qui clôt son texte sur l'annonce de son suicide.