... Si le roman d'Elisabeth Horem nous touche et
nous trouble comme une profonde et lancinante
musique, c'est que le sort du protagoniste y est restitué
avec une rare qualité d'évocation. À égale distance
de la précision «réaliste» et de la suggestion onirique,
le roman prend le lecteur au même piège que celui
dans lequel se débat le protagoniste, dans une sorte de
cul-de-sac qui est celui-là même de la vie, au milieu
de ce «Ring» cerné d'horloges et d'infini, cercle des
riches entouré de banlieues tiers-mondistes, boucle
d'une vie qui se referme sur une solitude.
... Le Ring est indéniablement un roman accompli
et très justement révélé à l'attention du public, dont
l'atmosphère et la magie nous hantent longtemps
encore après la disparition du personnage en un
remous anonyme du fleuve de la vie.
Jean-Louis Kuffer
24 Heures et Tribune de Genève
Le Ring tire sa force de son magnifique
dépouillement... Le Ring est en effet
un roman d'une exemplaire sobriété, taillé
net, d'une retenue vibrante. Une écriture
blanche, un style dépouillé, et une histoire
qui est précisément celle d'un dépouillement...
Michel Audétat
L'Hebdo