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En 1925, vingt-huit ans après la publication du Rire par Henri Bergson, c’est non plus un philosophe mais un praticien suisse – et les humoristes suisses sont rares, même si Charles-Albert Cingria a relevé le gant après Roorda – doublé d’un chroniqueur « pensotant » qui s’attelle à décrire Le Rire et Les Rieurs. Tentative que n’auront jamais tentée les grands humoristes avant lui : Alphonse Allais ou Tristan Bernard se sont bien gardé de penser l’humour ! Et pour cause. Comme le constate Roorda, « quand on écoute les théoriciens du rire, on ne rit plus ». Sauf avec Roorda, justement, dont la légendaire douceur, l’esprit plein de légèreté et l’ironie craquante constituent un baume. Selon Bergson, le rire est proprement humain, suppose une forme d’insensibilité et ne se noud que dans le cadre d’une conscience collective. Aussi, de Marcel Schwob à Kant, Roorda entreprend d’expliquer à son lecteur ce qu’est le rire en multipliant les anecdotes et les digressions... amusantes. Ces illustrations et cas pratiques ne doivent cependant pas faire oublier que ce plaidoyer pro-rire est de la même main que Mon suicide, texte d’une grande mélancolie rédigé par celui qui prônait, avant de passer à l’acte, un « pessimiste joyeux ». Au pays de l’humour noir et de la fantaisie, Henri Roorda est une figure tutélaire.