Après avoir triomphé de ses ennemis intérieurs et extérieurs,
Louis XIV prend seul en mains les rênes du pouvoir à la mort
de Mazarin, en 1661. Dès lors, selon Voltaire, «il n'y avait plus en
France qu'un maître et des sujets». Jamais, en effet, le royaume
n'avait été à ce point dépendant de la volonté, des goûts et
des croyances du souverain. Ce face-à-face entre Louis XIV et
vingt millions de Français ne se limita pas à une relation de
domination : le théâtre social et politique mobilisait une foule de
sentiments et d'intérêts.
Hervé Drévillon nous invite à explorer en profondeur toute la
richesse de l'histoire d'un royaume confronté à la grandeur et aux
faiblesses d'un roi absolu.
Une partie de cet ouvrage reprend des chapitres parus dans Les Rois
absolus, 1629-1715, collection «Histoire de France», Belin, 2011.