De 1908 à 1966 les descendants de Rose-Gabrielle vivent à Neuilly et près de Boulogne-sur-Mer, dans la nostalgie, l'espérance et la contradiction:
Comment vivre dans un confort feutré et refuser toute forme de totalitarisme politique, racial et culturel? Comment aimer un Français juif d'origine russe et croire aux paroles d'amitié d'un Allemand de l'armée d'occupation en 1943? Comment élever ses fils dans l'amour et le respect de la France et du Viêtnam quand on est française, métisse, veuve de guerre de 1915 et camarade des Nationalistes du Quartier latin? Comment être nostalgique d'une jeunesse passée dans un parc et un manoir enchantés et se disposer à les vendre? Comment vénérer les portraits d'ancêtres et se laisser séduire par le surréalisme? Comment croire à une paix universelle sans l'aide des forêts et des ciels marins? Comment refuser l'intolérable, c'est-à-dire l'indifférence?
Comment? Il suffit sans doute d'avoir pour aïeule Rose-Gabrielle.
Ce dernier tome de la trilogie Rose-Gabrielle aux Vents de Mer (1797-1966) peut être lu indépendamment des tomes I et II; c'est ici néanmoins que les lecteurs des premiers tomes trouveront enfin les réponses aux énigmes de Rose-Gabrielle adolescente au XVIIIème siècle.
Couverture: La maison de Templeuve (Nord), septembre 1909, aquarelle de Jean Bonnier (1882-1966), collection particulière. Photographie Michel Parenty.