Le rugby expliqué à mon fils ou L'art de rester lié
À la veille d'un grand match de rugby que Gareth s'apprête à jouer comme demi de mêlée et capitaine de l'équipe, son fils Dimitri, âgé de sept ans, lui révèle, au moment de se coucher, qu'il a peur que ses parents se séparent.
Face à cette angoisse, Gareth n'a pas d'autre choix que d'ouvrir le dialogue pour tenter de le rassurer. C'est alors qu'il parle de son sport, des valeurs fondamentales qui le rendent unique à ses yeux. Insistant sur le sens du collectif, de l'engagement, du combat, de la discipline et du respect, Gareth, le temps d'une nuit, plus rêvée que réelle, joue le match de sa vie auprès de Dimitri en lui révélant ce que le rugby a d'essentiel et de précieux dans l'art de rester lié.
Exprimant son ressentiment à l'égard d'une société divisée où chacun cherche la victoire isolément, et au centre de laquelle les familles apparaissent décimées par la guerre du profit et de l'individualisme, le salut du père passe par l'amour de ce jeu et par le message d'espoir, transmis à son fils, d'une humanité basée sur le lien et la solidarité.
Écrit avec des mots simples, faisant sienne cette phrase de Victor Hugo : « La naïveté est le visage de la vérité », ce dialogue s'adresse aussi bien aux adultes qu'aux enfants pratiquant ou s'intéressant au rugby. Une manière également d'entrer dans le questionnement philosophique...