L'exécution d'un prince régnant, préméditée et largement informée, a pu souvent apparaître comme la condition nécessaire à l'affermissement d'un nouveau régime ou d'une nouvelle dynastie. Pourtant, comme l'écrivait Olympe de Gouges à la veille du procès de Louis XVI, "il ne suffit pas de faire tomber la tête d'un roi pour le tuer, il vit encore longtemps après sa mort". Le condamné est en effet considéré comme un authentique martyr par les nostalgiques de l'ordre ancien. Néanmoins, tous les princes martyrs ont, à un moment ou à un autre, fini par devenir des objets mémoriels gênants.
Avec le soutien de la région Rhône-Alpes, de l'université Jean-Moulin Lyon 3, du LARHRA-UMR 5190.