Le Scorpion est d'abord un roman : l'histoire de Bina, la vie de l'oncle Makhlouf, les confessions d'Imilio, les démêlés quotidiens de Marcel dans un pays en voie de décolonisation. Mais il pose aussi les questions les plus graves : Qui sommes-nous ? Comment arrivons-nous à vivre ? Quelle part de vérité pouvons-nous supporter ? Quelle part de rêve ? ou d'illusion ?
Cette confession imaginaire, à la structure insolite, témoigne des préoccupations d'Albert Memmi aussi bien dans le domaine romanesque que dans celui de l'écriture.