Le secret de la chambre de Rodinsky
« La première impression que j'ai eue, c'est qu'un homme avait littéralement disparu et s'était changé en poussière dans cette chambre. »
Vers la fin des années 1960, un homme, David Rodinsky, disparaît : la pièce qu'il occupait au-dessus de la petite synagogue de Princelet Street, dans le quartier de Whitechapel à Londres, restera intacte pendant plus de dix ans. L'univers de Rodinsky était celui des Juifs d'Europe de l'Est, un monde nourri des mystères de la Kabbale, où les langues et leurs secrets étaient une source inépuisable de magie. Ce monde fut aussi celui d'une perte épouvantable.
Rodinsky capture l'imagination d'une jeune artiste, Rachel Lichtenstein, dont les grands-parents ont quitté la Pologne dans les années 1930 pour s'établir dans l'East End de Londres. Iain Sinclair lui assure : « Cette pièce est un piège. » Sinclair et elle ont écrit un livre qui retrace la quête de Lichtenstein, partie à la recherche de Rodinsky, et nous présente les méditations de Sinclair sur le voyage de la jeune artiste dans son propre passé.