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Le nom d'" Auberge rouge ", depuis bientôt deux siècles, est devenu le symbole d'un gîte louche dont on n'est pas certain de ressortir vivant. Ce fut aussi le nom d'une retentissante affaire criminelle : trois personnes finirent guillotinées en 1833, Pierre Martin, dit Le Blanc, sa femme, Marie, et le commis Jean Rochette. Leur bastide de Peyrebeille, en Ardèche, servait depuis vingt ans d'hostellerie pour les chasseurs et voyageurs locaux. Dès la fin des années 1820, des rumeurs coururent sur ce lieu prospère : des individus ensanglantés, aperçus dans les parages, y avaient échappé à des tentatives de meurtre, mais refusaient de parler. En 1831, la disparition d'Anjolras, parent de Martin, déclenchait l'affaire... Pendant près de deux siècles, presque tous ceux qui se sont intéressés à cette tragédie se sont convaincu de la culpabilité des aubergistes, qui auraient dévalisé et assassiné des dizaines de voyageurs trop confiants. Reprenant le dossier, les actes d'accusations et les témoignages, Gerald Messadié en démonte les invraisemblances. Il montre que le principal témoin, un vagabond nommé Laurent Chaze, ne peut avoir été témoin du meurtre présumé d'Anjolras. Les autres dépositions sont tout aussi manifestement fabriquées. Les juges avaient leur opinion forgée d'avance : les Martin et leur domestique devaient être guillotinés. Pourquoi y eut-il tant de témoignages d'aristocrates locaux en faveur du couple ? Et pourquoi tant de voyageurs riches avaient-ils séjourné sans dommage à l'Auberge, tel le baron Haussmann ? Quel est le fond de ce formidable détournement de justice ? Un règlement de comptes politique, qui remonte aux jours les plus noirs de la Révolution et à la Chouannerie ardéchoise. Un conflit sans merci, entre les tenants de l'Ancien Régime et le pouvoir orléaniste, sur fond d'achats de biens confisqués par la Convention et dont Martin, chouan convaincu, aurait rançonné les nouveaux acquérants. Significativement, il fallut attendre la mort de Louis XVIII et l'accession au trône de Louis-Philippe pour voir les langues se délier et pleuvoir les témoignages...