Le secret douloureux qui me faisait languir
Henri Duparc (1848-1933) : cette biographie de Duparc, rédigée sous forme romanesque, n'en est pas moins fidèle à tous les grands événements de la longue vie du compositeur, l'élève « le mieux doué » de son maître César Franck. Sous forme d'un récit fictif de l'auteur de la Vie antérieure, une de ses plus grandes mélodies, elle déroule les drames et les bonheurs d'une vie de musicien, ami d'Ernest Chausson et de Vincent d'Indy, qui se heurta très tôt aux affres de la création qu'il se croyait incapable de mener à bien. En même temps, ce livre est un hommage à la femme de Duparc, Ellie, née McSwiney, pianiste douée qui accompagna son mari jusqu'au bout en le soutenant d'une affection sans faille. Tout au long de cette vie humble et tragique, on n'oublie pas les grandes amitiés qui ont fortifié Duparc dans ses souffrances physiques autant que psychiques : Francis Jammes et Charles de Bordeu les Béarnais, et son disciple Jean Cras dont on redécouvre à juste titre aujourd'hui l'oeuvre remarquable. Enfin, les convictions religieuses de Duparc, qui l'ont soutenu dans ses dernières années, apparaissent très nettement dans les dernières pages.