Le livre La Volonté de puissance, faussement attribué à Friedrich Nietzsche, ainsi que la longue tradition de commentaires qui en découle ont passé sous silence le concept de « sentiment de puissance » qui précède et accompagne celui de « volonté de puissance », source de tant de méprises. Le « sentiment de puissance » est pourtant omniprésent sous la plume du philosophe, qui l'a peaufiné au fil des années, sans jamais y renoncer. Cet ouvrage, le premier consacré à ce concept central, en expose les principaux enjeux et retrace ses évolutions. Il permet en outre de jeter une nouvelle lumière sur le concept de « volonté de puissance » et de réévaluer l'ensemble de la compréhension nietzschéenne du monde conçu comme rapports de forces, ainsi que les idées clés de sa philosophie.