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Le Siècle du cinéma rassemble une soixantaine d'articles du cinéaste brésilien Glauber Rocha sur des réalisateurs ou des films faisant maintenant partie du patrimoine cinématographique international. Rocha expliquait lui-même que le métier de critique lui était intellectuellement nécessaire - tout en exerçant son travail de cinéaste, il n'a ainsi jamais cessé d'écrire sur les autres, à l'occasion de festivals ou de sorties en salles, comme parfois pour des mises au point personnelles sur des auteurs aimés. Rédigés entre 1957 et 1980 et recueillis au Brésil en un volume peu de temps avant sa disparition, ces textes constituent le premier ouvrage de Rocha traduit en français.
Rocha a aussi dialogué à travers ses films avec les cinéastes évoqués dans le Siècle du cinéma. Le caractère polémique ou de manifeste de chaque texte est ainsi très prégnant et fait de l'ouvrage bien autre chose qu'une simple compilation critique à vocation documentaire : il s'agit pour Rocha d'un art poétique complet, passant par des mises au point esthétiques (lorsqu'il discute avec Visconti ou Fellini) ou idéologiques (dans une large série de textes sur Buñuel, par exemple). A la fois écho lointain et déformé de la « politique des auteurs » et terrain d'essai stylistique, l'ensemble est toujours vif et déroutant, par les oscillations de l'écriture entre didactisme, reportage et invention échevelée comme par des fulgurances critiques prenant parfois des allures de rébus. Choix et manières éclairent l'ouvre filmique de Rocha « par l'extérieur », à partir de ceux qui l'ont influencé et de la parole qu'il porte sur leur travail. Les textes sur Welles et Eisenstein font autant revenir des images de ces cinéastes que des films de Rocha lui-même. Il fut un grand dévorateur d'ouvres, recyclant sans cesse thèmes et imageries, et l'on pourrait avancer que le « tropicalisme », dont Rocha fut l'un des maîtres, trouve dans le sSècle du cinéma une sorte d'expression littéraire en acte : il n'y a aucune frontière à ce que la pensée de ce cinéaste dévore et reformule.
Glauber Rocha (1939-1981) est considéré comme le plus grand cinéaste brésilien, et un des plus originaux du cinéma mondial des années 60 et 70. Mort trop tôt, à 42 ans, il a pu réaliser une dizaine de longs métrages, dont les célèbres le Dieu noir et le diable blond (1964) et Antonio das Mortes (1969). Il aimait aussi le travail d'écriture et a rassemblé ses textes sur le cinéma brésilien et mondial dans trois livres : Révision critique du cinéma brésilien, Révolution du Cinema Novo et le Siècle du cinéma - sans parler des centaines d'autres articles et entretiens parus dans des publications brésiliennes et internationales. On y retrouve la double radicalité, politique et esthétique, de son cinéma.
Traduit du portugais par Mateus Araujo Silva.Préface d'Ismaïl Xavier. Coédition Magic Cinéma / Yellow Now / CosacNaify. Avec le soutien du Centre national du livre.